Tout de même 5h de vol pour un vol intérieur on a pas l’habitude … Chose étrange la sécurité est drastique pour les vols internationaux mais la pour le Chicago-SFO c’est beaucoup plus détendu, limite tout le monde s’en fout.
La première impression est toujours celle de la découverte de l’aéroport, (du moins pour l’instant car nous arriverons par les frontières terrestres en Asie du sud est). Cet aéroport SFO est l’un des plus beau que j’ai vu : plus beau encore que celui de Madrid et même que celui de Tokyo (c’est vous dire).
L’architecture respire l’harmonie et la perfection, la première chose que je me suis dit c’est : « Cet aéroport sent le Apple a plein nez ». On ressent tout de suite l’atmosphère « Designer californien ».
Nous rejoignons l’hôtel en BART. Pas le fils de Homer S. mais le RER local – si l’on peut dire.
Deux blocs plus tard, nous arrivons au 447 Bush street, à l’hôtel des Arts … En français dans le texte. Il faudra vous y habituer si vous allez à SF un jour, il y a énormément de restaus, d’hôtels et de boutiques qui ont des noms français … Notre pays les fait fantasmer que voulez vous.
Cet hôtel est un « boutique hôtel » ou chaque chambre est décorée par un artiste différent. Notre chambre est, comme vous pouvez le voir, super peinte, avec des parties entières des murs marron genre sale, style Barton Fink un peu. Légèrement étouffant … surtout qu’en plus ça pue à notre étage. On demande une chambre avec » a little more white on the walls » en espérant tomber à un autre étage.
Chose faite. La nouvelle chambre est parfaite, la 305. C’est pas pour être chiant mais on va y rester une semaine quand même et on a besoin de se sentir un minimum chez nous quand on voyage si longtemps (me semble t-il car là, ça n’est que le début).
Nous sommes dans le quartier d’affaires Financial District, très peu de restaus le soir donc. Pas de bol pour ça, d’autant que j’avais lu partout que SF était THE restau city … On les cherche encore.
On a testé tous ceux des alentours qui étaient bien notés, et honnêtement tous étaient dégueulasses (ou passables mais hors de prix). On n’a jamais « bien mangé » depuis qu’on est aux USA. En même temps ce n’est pas pour ça qu’on est venu… Bref, ils ne savent vraiment pas faire autre chose que les burgers qui eux sont vraiment parfaits, il faut quand même le souligner.
Le soucis pour moi dans cette ville c’est que mon attente était absolument colossale, j’ai tellement entendu dire du bien de cette ville que je suis tombé de haut en y arrivant.
La chose qui est vraiment à la hauteur c’est la beauté incroyable de cette ville, l’architecture, la situation géographique, le climat, tout ça est parfait.
En revanche, en marchant dans les rues, on se rend rapidement compte qu’il y a un problème.
On croise plus de clochards que de gens dans la norme. Pourquoi ? Parce que l’Américain moyen ne marche pas, il roule. Bientôt il volera. (cf. Wall-e)
Reste donc les touristes et les clodos comme piétons. Évidemment les proportions varient en fonction des quartiers. Il ne me semble pas que c’était aussi prononcé à New York, et à Chicago c’est sûr que ça ne l’était pas.
On est très déçu par cela…une ville aussi belle que San Francisco…
Fabien ne supporte pas l’idée qu’une ville comme San Francisco laisse crever les gens dans la rue dans l’indifférence la plus totale. Il la visite comme un gentil touriste mais a déjà hâte de partir.
Stéphanie qui ne fais pas de politique a hâte d’arriver a Hawaï par ce qu’elle a une priorité dans la vie : la plage et les surfeurs* (cf. article suivant).
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